Techniques et pratiques sur le troupeau


Découvrez les techniques et pratiques appliquées sur le troupeau pour des agneaux jeunes, sains et robustes.

Agnelage et maîtrise de la croissance des agneaux


Afin de proposer des agneaux jeunes tout au long de l’année, tout en préservant la santé des brebis, le troupeau est scindé en lots de 40 à 60 brebis. Chaque lot assure un agnelage par an. Toute brebis amaigrie est écartée de la la mise au bélier.

Les brebis mettent bas en extérieur comme en bergerie. Richesse du pâturage, saison, climat influent sur le lieu. 
Bien souvent les jeunes mères rentrent à la bergerie, afin de développer l’instinct maternel et garantir au mieux le développement de l’agneau.

Le maternage se déroule en case individuelle


La maternité, propre, désinfectée, est prête avant chaque mise bas. Cet espace, au milieu de la bergerie, comporte 54 cases de 1,2 mètre sur 1,2 mètre. Chaque brebis qui met bas intègre une case avec son ou ses agneaux.

La brebis dispose ainsi intégralement de sa ration alimentaire, protégée dans sa case de l’éventuelle gourmandise de ses congénères. Tout est réuni pour que sa production de lait soit optimale dans une grande tranquillité.

Ce maternage en case renforce les liens entre la mère et ses agneaux. La brebis favorise ainsi l’allaitement simultané et égalitaire de tous ses agneaux, pas de préférence ! Il n’est pas rare de les voir par la suite, en extérieur, dormir ensemble.

L’alimentation individualisée est d’une importance capitale.


En case 3 à 4 semaines, l’agneau bénéficie au maximum de la production de lait de sa mère, avec accès « en libre-service » !
Ce mois de maternage permet aux agneaux de se gorger au maximum d‘un lait maternel très riche, de construire plus de 50% de leur musculature. Leur croissance se fait sans à coup, sans retard. 
Ce mois de maternage en case se veut conforme à la physiologie du développement de l’agneau.

Des agneaux sains et robustes


Durant son séjour en case l’agneau s’initie modestement au foin fin, qu’il digère d’autant mieux qu’il a été jusqu’ici bien nourri. Par la rumination, il échappe ainsi aux problèmes digestifs et à leur vaccination réparatrice.
Lorsque le foin produit sur la propriété devient insuffisant ou grossier, je m’approvisionne en foin de Crau, composé à 17% de protéines.

La qualité de l’eau d’abreuvement est importante : la bergerie est desservie par un réseau alimenté d’une résurgence potable, riche en magnésium.

Qualité de l’alimentation et hygiène globale font chuter la mortalité juvénile, 3 à 4 fois inférieure à la moyenne nationale… Mes agneaux sont robustes !